La danse des violons

Zwey Nitch

Joue...

Ne t'arrête pas...

Non...

Jamais...

24 Scion, 1226.

Plongé dans la pénombre, les rues de cette cité s'endorment. A présent, seul le vent murmure encore contre les murs de la ville. Les bougies des lampadaires s'étouffent dans leur cire, crépitant de désespoir, un dernier appel à l'aide avant de s’éteindre et faire place à la noirceur de la nuit. La pénombre... ce monde est différent de celui qui encore, il y a quelques heures, chanté et débordé de vitalité. Le silence est devenu maitre... régnant sur cette ombre envahissante, toute ces fenêtres fermés... personne ne conteste, pas un mot... Pas un crie... Le silence règne en maître...
Seul une lumière se plonge éternellement dans ce néant, offrant une légère clarté, permettant de dessine les formes de ce qui entoure, d'imaginer ce que cela doit être dans un autre monde. La lune. Espoir fou d'une beauté si belle... Je la contemple... observant ses traits si délicat, ce coeur brillant dans la nuit, que l'on peut regarder sans crainte... Pourquoi est elle si attractive ? Et si éloigné... Je ne peux m'empêcher... d'être son fils. Voici celle qui m'a offert ma vie, et voici le royaume qu'elle ma donné. Le silence est mon arme et la nuit mon alliée. Oh si belle mère, à jamais je vivrais dans ton étreinte...


Mais à présent, dans mon monde, une nouvelle note est apparut. Elle me ressemble... Mais elle tiens tant de toi... ses cheveux sont ton œuvre, tu as dû verser une larme durant son sommeil, oui, je ne peux voir que cela, tu as bénis cette note, pour qu'elle rejoigne se monde que je garde pour toi. Douce, si interdite... à travers elle, je ne peux, que t'y pensé. Sa peau est une ode à ta clarté, si blanche, elle doit être né en hiver où la neige ne s'arrête jamais... Oh mère de mes nuits... Pourquoi m'as tu amenés un tel enfant ? Mon esprit n'en n'est que plus confus... Je lui apprend à vivre dans l'empire que tu as créer, mais un murmure me traverse à chaque regard que je lui offre, à travers elle... Je me vois... piégé au fond de son être. Dois je continué à lui enseigné ta mélodie ? Je ne sais que me perdre un peu plus dans ses méandres obscurs. M'enfermant alors dans un de mes secrets. Caressant délicatement se bois d'acajou si rouge insolent... remontant sur ses cordes tendus, Oh mère, laisse moi te joué une symphonie qui te sera dédié, laisse moi me noyé dans la mélodie pour t'atteindre et oublié se monde où je vie.

Oui... Les premières notes éclosent, les entends tu, mère ? Mes yeux se ferment, mon esprit te rejoints, je nage dans ton royaume ne voulant que ta grâce, me voilà si près de toi. Mais dans ma quête si frénétique à la recherche de tes louanges, une autre symphonie s'invite dans ton balais. Serais ce un défis ? Oh fille de la lune, pourquoi rentre tu dans mon monde ?... Pourquoi t'obstines tu à continué la valse à mes côtés ?... Nos notes ne sont que provocation, deux danseurs se faisant face, se tournant autour qui peu à peu se synchronise, se complète. Elle ne me défi donc point... Elle s'accorde... Nos instruments pleures les méandres que nous jouons, une valse dédié à la lune, notre bal est son empire. Je ne peux qu'ouvrir les yeux et regardé cette femme... aux cheveux si argenté... me suivre dans cette folle course vers toi. Nos notes ne font plus qu'un... Oh mère de mes nuits... Je t'en pris... Que cette mélodie, à jamais ne s'arrête...

Zwey Nitch.