Le Cerf et la Lune

Zwey Nitch

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Me regardes tu encore ?

Oh mon Cerf ...

S'il te plait...

A jamais, perd ton regard en moi...

12 Colosse 1325.

Larme...Sang...hurlement... Voilà donc à quoi pouvait bien ressembler les Champs de Gendarran... Ce grand espace où mon regard se posé... n'était que guerre pour quelques lopins de terre, entre humain et centaure. Folie. Ambition. Je ne saurais répondre à cela. La nuit a guidé mes pas dans cette cité... Colonie d'Ascalon... Les notes de cette folie ont l'air si faible, je peux lire la fatigue et cette peur amer dans leurs yeux, vont ils vivre encore assez longtemps pour s'en rendre eux même compte de cette faiblesse ? Prisonnier de leurs emblèmes, cette cité, se berce d'une illusion dont les épines sont mortels. Insouciance... Que leurs faut ils de plus ?
Dans ce jardin de déraison, j'observe ces notes, cherchant à survivre, durant toute la journée, j'entends le bruit assourdissant de l'acier se croisant. Ces notes...aiment être si proche de l'enveloppe de la mort. Mais pourtant, quand leurs monde se met à fermés les yeux, laissant ainsi, la mère de mes nuits, reprendre ses droits, ce monde alors, disparait. Le hurlement de leurs engins de guerre, c'est tu, la chair et les rivières de ce liquide pourpre est recouvert par la douceur et la noirceur de mon royaume. Ce monde n'est pas le votre...petites notes... Vos yeux sont clos... Je me laisse porter par le silence de vos songes. Ce monde n'est pas le votre...

Un regard...

Un regard me traverse, qu'est ce donc ? Oh mère, dit moi qui est cette note qui m'observe ? Je ne comprends pas. Elle ne détache pas son regard azur de mon ombre... Me voit elle ? Je laisse la nuit m'emporter jusqu'au sommet d'une colline, pour être plus près de toi et de ton regard. Mais encore, ce regard est posé sur moi. M'a t elle suivit ? Ma douce mère, éclaire donc cette note, que je puisse savoir et que ce murmure en moi cesse. Cette peau... elle est né des terres sauvages. Où notre regard ne se pose jamais, pourquoi alors, elle, ne se détache pas du mien ? Est elle curieuse ? Mon ombre s'approche de cette note libre, elle ne dit rien, le silence nous lie.
Mon regard ne c'était jamais posé dessus... Alors pourquoi n'arrivais je pas à le décrocher ? Mère de mon royaume, conseil moi. Ces lèvres s'ouvrent. Dois je caresser son cou pour lui interdire un murmure ?

Sauvage...

J'ai commis une erreur, Oh ma lune, mon regard a rencontré le sien, et par ta clarté, j'y ai vu les flammes de son existence. Elles brulaient avec tant d'ardeur, qu'elle ne pouvait être humaine. Cette note sauvage... ces flammes, cette beauté que je n'avais jamais croisé, elle était majestueuse. Entends tu mère ? Cela doit être un animal qui ne nous a jamais regardé. Oui, un cerf. Pourquoi es tu sorti de tes bois ? Me cherchais tu ? Te cherchais tu ? Mon esprit doute. Pour un cerf, elle ne tremble pas en ton royaume, mère de mes nuits. Pourquoi vient elle ? Elle n'est pas de notre monde... Le murmure du doute devient confus.

Ainsi, chaque nuit, où mon royaume reprenait ses droits, le cerf sortait de ses bois pour venir te voir, mère. Pour ta grâce, je l'accompagne, nos murmures s'échangèrent. Si sauvage... Elle n'était pas de ce monde, mais n'en tremble pas... Fauve. Mon corps se mit à frissonner. Mon regard se dressa vers toi, que ce passé t il ? M'abandonnais tu, reine de mon existence ?  Me faisais tu découvrir ce que l'on me caché ? Ce cerf...devenait comme toi, oh mère... Elle se transformé en lumière, les flammes de son existence, me réchauffer... Je ne comprends pas... Mais cela n'était que plus agréable... Alors que ces murmures m'était destiner, mes yeux te fixé, bien d'autres mélodies envahissaient mes pensées, mais à un moment, ta clarté c'est évaporé, ton regard c'est tourné, me laissais tu quelques instants, mère ?  
Alors que ces murmures m'était destiner... Mes pensées lui étaient dirigés. Dans mon obscur royaume, mes lèvres rencontrèrent les siennes. Le silence, allié de mon être, pris place. Et pour la première fois de mon existence. J'ai espérer que ton regard soit remplacer par le sien...
Fauve...

Zwey Nitch.