A travers le miroir

Zwey Nitch

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Ton regard...

Brille à nouveau d'un feu ardent...

Mais pourtant...

Celui ci ne me voit plus...

9 Phénix 1327 Ap.E.

Le hurlement du loup, l'entends tu ? Encore une journée où ma mélodie vagabonde, il me tarde ton royaume et ta vue, mais cela doit encore attendre. Je sais qu'elle n'est pas loin, je la ressens, mais dois je y aller ? Tu ne peux y résister. L'herbe caresse lentement le cuir de mon manteau, tandis que le bruit de la cascade avoisinante se fait maître des sons. Cette eau coulant éternellement sans se soucier de la finalité, frappant terre et pierre pour poursuivre sa folle course, je l'envie. Mais je la renie. La voilà, mais comme je le devinais, elle n'est pas seule. Est ce un ennemie ? Non... Tout les deux sont allongés, dois je intervenir ? Je ne pense pas... Elle m'en voudrait... Alors, je joue ma mélodie, oh puissant allié, silence, guide moi. Créer moi un chemin qui puisse m'y conduire.

Silence...

J'avance... sans réel but, en faut il un ? Oui... je l'entends, sa voix est un rappel, une cloche frappant chaque parois de ma tête pour hurler mes souvenirs avec elle. Durant quelques secondes je savoure cette étrange symphonie mais elle devient rapidement, assourdissante. Mes yeux se posent sur sa peau, oui, je me rappel mes doigts glissant lentement sur celle ci. Je lève mon regard, ses yeux, par les six... La cloche me hurle ses moments passés, son rire, sa joie, ses marques d'affections... Il suffit... Cesse ta mélodie. Sors de mes pensées.
L'homme près d'elle semble l'amusè, il joue avec les mots dans une valse qu'il semble connaitre, et elle s'y joint avec plaisir. Qu'est ce que cette sensation ? Mon regard est un voile d'ombre dont mère ma offert. Mais en mon être, une lave coule dans mes veines, mon imagination prend forme, je me vois égorgeant se parfait inconnue, le regardant avec cruauté, heureux de lui retirer son bien le plus précieux, heureux de supprimer une âme de ce monde. Pourquoi ferais je ça ? Mes yeux se ferment et s'ouvrent à nouveau, je n'ai pas bougé, ils ne m'ont pas encore remarque. Qu'est ce ? Cette envie violente qui tente de prendre le contrôle de mon âme. Dois je lutté ? Oui. Je suis une lame, une lame n'agit que par sa main. Non par son choix.  Je croise les bras, je dois faire face à cette lutte intérieur. La cloche retentit à nouveau, son sourire lors de la création du bonhomme de neige. Ses lèvres se pressent contre les miennes, son murmure m'appelant... Il suffit ! Cette note qui me fait face, allongé près de cet inconnu, ne se souvient plus de moi, ni de mon nom. Je ne suis que le vestige d'un passé oublié...

Jalousie...

Un regard se dresse vers moi, ils viennent de remarquaient ma présence, le chien m'observe avec méfiance, Eros n'a jamais apprécier l'ombre...C'est un fidèle compagnon... L'homme se montre tout aussi méfiant, je commence à prendre habitude que ces notes ne s'accordent en rien à ma mélodie, une menace, me veut il mort ?...  Quelle amer chanson que celle ci... cette note prononçant ses paroles, me faisant face, son arc si loin de lui... me laissant quatre possibilité d'atteindre son cou et de lui caresse celui ci avec l'acier...Bien des chants... pour tant de vide... Il part... Me voilà seul avec elle, que faire ? ...

Oh mère, pourquoi n'es tu pas présente ?  Nos regards se croisent, je ne peux y résisté... Cette folle cloche reprend, mais je suis maître de mon âme. Tandis que mon regard ne me trahis en rien, je revois ses flammes, cette vie... Il y a peu, je t'avais retrouvé, mon cerf. Et tu en es morte, mon coeur a saigné pour ce crime et le fait qu'on ma retirer ma lumière. Mais l'appel des cerfs m'ont demandé mon aide, te retrouvés...Oh mère de mes nuits, j'ai jouer en ton nom cette nuit là pour ce cadeau... Tu m'as été redonné... louveteau... Mais je voyais en tes yeux... la même lumière... Tu me voyais...
Mais ce n'est plus le cas. Tes yeux sont posés sur mon être, mais tu ne vois qu'ombre. Ironie des cieux. Ma pensée trahis mon existence. Oublie moi. Je ne veux plus croisé ton chemin. Oublie moi. Ne me torture plus avec ton regard, à chaque battement de cil, la cloche hurle de faire régner le silence par mes lèvres contre les tiennes. Oublie moi...
Mes paroles vont au delà de ma pensée... Non... en réalité, je désir que tu me retiennes... Je rêve que tu retrouves ce que tu as perdu... Je prie la lune, qu'elle te rende se regard dont personne ne peut imité... Je pars... Il est déjà trop tard...
Oh mon cerf, toi qui rendait mon royaume si beau, murmure mon nom...

Zwey Nitch