La maison Lamenoire

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 Plage de sang et de sable

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Zwey Nitch
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Zwey Nitch




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MessageSujet: Plage de sang et de sable   Plage de sang et de sable EmptyVen 6 Juin - 14:29


Plage de sang et de sable
Ichiro Hatano


.








Fidem...
Honora...
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Miles in lacrimis et dolor



Le 79 Zéphyr 1327 Ap. E, Arche du Lion.
Lieutenant Ichiro Hatano, dirigeant des forces de la maison Lamenoire, membre de l'alliance entre les ordres et maisons pour la libération de l'Arche du lion.







Cela en vaut il la peine ?






Cette question revenait sans cesse. Cela valait il la peine de ce battre pour cette citée ? Bien des gens m'auraient hurler que oui. La solidarité, l'emblème d'une possible coexistence entre les races, etc etc, je connaissais déjà tout ce discours, mainte et mainte fois entendu, par diverse personnes. Mais eux, envoyé leurs hommes; Eux, motivé les autres pour y aller. Ont ils déjà vécu une bataille ? Aucun de mes hommes n'a vécu à l'Arche. Pour nous, c'est une citée de corruption et de pirate. Et à présent, il fallait la sauvé de la folie d'une sylvarie ambitieuse. Ils parlent de solidarité, mais qu'est ce qu'ils y connaissent, à ce mot. Ces personnes se voilent la face. La guerre est née avec la pensée, et la pensée est née avec l'ambition. La paix est belle, mais ce n'est qu'une vague utopie, que l'on peut gouter à de courte période. Alors, cela en vaut la peine que j'envoie mes hommes, mes frères d'armes. Des personnes que je connais, avec qui j'ai vécu. Dans la joie et la douleur. Dans une ville que nous ne connaissions pas ? Et bien, la vérité, est que cette question, elle ne pourra jamais avoir de réponse. Nous sommes des soldats. Les ordres sont les ordres. Et nous devons les exécutés.
Voilà donc, trois semaines que nous sommes aux portes de cette ville déchue. J'ai déjà perdu une dizaine de mes frères. Mort loin de chez eux. Pour une cause qui n'était pas la leur, mais ils ont tout de même donné leur vie pour notre fidélité. Leurs noms sont a jamais gravé dans ma mémoire, avec ceux des précédentes campagnes, je suis leur lieutenant. Se sont mes ordres, qui les ont tués. C'est un fardeau que l'on porte quand nous montons de grade. Certains d'entre eux, n'ont pas pu être ramassé, l'Arche étant un véritable brasier. Le miasme abime nos poumons, tandis que les sbires de Scarlett s'acharne à nous voir mort. Personne ne l'avait vu venir. Et personne n'avait l'air de comprendre l'ampleur du pouvoir de celle ci. Sur terre, nous luttions pour la vie de chacun. Tandis qu'à l'arrière, les dirigeants, confortablement allongé dans leur tente, nous hurle de sauvé toujours plus d'habitant. Dans les airs, la mort nous arrive dessus, les Etherlames déversent leur fureur à coup de canon d'une autre technologie, j'ai vu des hommes n'ayant même pas eu le temps d'hurler de douleur avant d'être calciner. Cette ville est un cimetière à ciel ouvert.
Depuis trois semaines, nous obéissions aux ordres. Pénétrant ces enceintes maudites avec les miens, à la recherche de survivants sans doute déjà mort, mais que ceux de l'arrière n'acceptaient l'idée, alors nous mourrions pour elle.
Hier, ce fut différent. Dans nos recherches, dans une cave d'une ruine de ce qui fut dans un autre temps, une demeure. Nous avions trouvé une enfant. L'espoir était né dans le coeur de mes soldats. Une vie, aussi petit qu'elle soit avait survécu à cette enfer. Cette petite fille, donnait un sens à la mort de tout ceux qui avait précédé sa retrouvaille. Un de mes hommes, Taylen, un jeune homme plus jeune que moi la pris dans ses bras, elle devait lui rappelait la soeur qu'il avait laissé chez lui aux domaines Lamenoire il y a de cela un mois, cette pensée me fit sourire. Mais ce fut de courte durée, nous étions en guerre. Et la guerre ne laisse aucune place, à la l'espoir. Les canons Etherlames mirent peu de temps avant de tirer, et comme d'habitude, nous dûmes fuir, tournant cela presque en débâcle. Nul place à la bataille. Les engins de siège ne pouvaient rentrer dans l'arche. Les ponts et les routes avaient été détruite. Il fallait juste courir pour vivre.
Si Taylen n'avait pas eu cette gamine dans les bras, il serait encore en vie... Dans une guerre, l'espoir se transforme vite en désillusion. Et celle ci s'infiltre dans le moral de nos soldats, tel un virus, contaminant peu à peu tout les spores de joie de vie de notre corps. Hier, pour l'idée de trouvé des survivants. J'ai encore perdu trois hommes. Taylen, 21 ans. Jill, 25 ans. Et Lidya, 29 ans.




Cela en valait il la peine ? Malgré, les ordres, cette question revient toujours me hanté...



Le 80 Zéphyr 1327 Ap. E, Arche du Lion.





Hier soir a eu lieu une réunion avec tout les ordres et maisons disponible pour discuter enfin de l'attaque final sur cette machine. Tout le monde voulait en finir visiblement. Les pertes s'accumulant et les difficultés de ravitaillement dû presser les investisseurs. Mais cette réunion, ce n'était qu'une grossière blague. J'ai vu des hommes se prendre le bec pour savoir qui contrôlerait à la fin ces terres en ruine. Vous parliez de solidarité ? Quelle belle illusion d'y croire. Les races sont accroché aux pouvoirs, à l'ambition. J'ai dû observé ce spectacle ridicule durant plusieurs heures. Regardant tel ordre, envoyé une pique sur ce qu'avait fait tel maison. Tout le monde voulant sa part du gâteau. Ils pensaient déjà se partagé celui ci, avant même d'avoir une stratégie pour en finir avec Scarlett, en voyant cela, je ne peux m'empêcher de me demandé, qui est le plus fou; Est ce celle qui a envahit l'Arche, ou ceux qui cherche à la reprendre.
Ma patience atteignant sa limite. J'ai pris la parole, développant enfin mon idée d'un plan. Mais je dû entendre les autres, certains parlèrent enfin, leurs plans étaient intéressant, difficiles à appliquer pour certains. Mais pouvant servir de porte de sortie. Quand à d'autres, ils ont le titre de chef de guerre, mais savent ils seulement ce qu'est une stratégie ? Plus je les entends, et moins je les comprends. Leurs hommes sont des chiffres sur un rapport, mais ils parlent de fierté. Leurs idées couteront la vie à des centaines d'hommes, mais ils parlent de justice. Que font ils ici ? Au bout d'un moment, je décida d'un lieu, d'un poste et parti. Ne voulant plus en entendre parler. Comment leurs soldats peuvent ils les suivre ? Ils ont sans doute leurs raisons. Au moins, c'était fait. Nous avions une date. Aujourd'hui, défendre les plages à tout prix pour que les autres groupes puissent rentrés dans la machine et attendre leurs retour. Cela n'allait pas être facile.

Et effectivement, ce fut loin d'être simple. Le prieuré de Durmant, nous apporta du soutiens lors de la prise de la plage. Ce fut long et laborieux, mais les krayts reculèrent, enfin une faille dans leurs défense. La deuxième phase du plan pouvait se mettre en place, nous laissions les autres maisons et ordres entraient avec le groupe de "héros" par la portail. Seul le prieuré resta avec nous. Nous aurions peut être dû rester avec la maison Barentorn et la confrérie blanche dans les ruines du fort Marrin, mais on devait attendre le retour des autres. Je me mis donc à hurler mes ordres, les Krayts allaient certainement lancé des contre attaques. Nous devions tenir. Des barricades de fortune furent construites, des fusils furent chargés, des prières furent adressés. On ne peut jamais être prêt à une bataille, juste s'y préparer le mieux possible, et c'est ce que nous avions fait. Durant une heure entière, nous dûmes protégé se portail de malheur, je ne devais pas écouté les râles de mes frères mourants, je ne devais pas m’inquiétè de l'état de mon armure. Je devais rester calme et donné mes ordres. Et c'est ce que je fis, le prieuré fit tout ce qu'il put pour nous soutenir. J'aurais sans doute perdu plus d'hommes sans cela. Enfin, je vis le blason de la maison Valyena et ses hommes accoururent à nos côtés, les renforts. Un espoir fou, dans une ville folle. Cet espoir offrit la hargne tant recherché, nous défendîmes le portail tel des bêtes protégeant leurs proies.
Un énorme bruit retentit, que ce passait il ? De tout les portails amenant à la machine, nous virent des centaines d'hommes afflué, s'échappant dans une course folle, hurlant à une explosion imminente. Ce n'était plus le temps de la bataille, ce n'était plus le temps à la pensée, il fallait fuir et vite. Tous quittèrent leurs défense, courant dans les ruines de l'arche, l'air emplis de cendre nous brulant la gorge, nos armures pesant sur nos corps endolorie par les efforts demandés. Nous étions épuisé, mais il fallait continué, il fallait vivre.

Une explosion assourdissante retenti, le souffle me propulsa sur plusieurs mètres, m'écrasant lourdement contre un mur, je pense avoir émis un grognement à ce moment là, mais j'étais sonné, n'entendant plus rien, j'ouvris les yeux et je vis le monstre d'acier s’effondrait, des milliers de morceau volant de tout côtés. Pas le temps d'y réfléchir, même à moitié sourd, arrivant à peine à tenir en équilibre, j'aboyais mes ordres à mes hommes, pas le temps à la compassion, on devait courir. Nous reprenions la route, fuyant ces décombres et les monstres qui s'y cachaient encore. Enfin, nous dépassions la place mystique. Nous voilà au pont, nous étions presque arrivé. Je me retournai pour regarder mes hommes, en les voyant je m'arrêtai. Il en manquait, beaucoup trop. Je me mordis la langue, les retardataires accourant au plus vite. J'étais le premier de mes hommes à rentrer dans l'arche. J'en serais le dernier. Mes frères passèrent le pont et j’emboitai le pas quand un morceau d'acier pénétra mon armure, celui ci effleurant mon bras, surpris par cette soudaine attaque, je me jetai à terre et fut directement assailli par des Etherlames, ce n'était plus un combat, mais une lutte pour la survie, ce jouant au poignard et aux poings, mais ils étaient trop nombreux. Mon second, Guillaume, se jeta alors dans la bataille pour venir à mon aide, et ce fut lui, qui pris l'acier à ma place. On put fuir. On put vivre. On ne s'arrêta qu'à Pommeville, m’effondrant au sol, nous étions épuisé, mais cette guerre était fini. Déboussolé je réclama de l'eau. Mais en réponse je n'entendis que des cries. Alors je me levai et m'approchai.
Mon plus fidèle frère, Guillaume, gisait au sol, inerte. Ce même frère qui m'a accompagné durant six campagnes militaires, que je connaissait depuis plus de deux ans, mon binôme, mon premier frère, mon meilleur ami, était en face de moi, le torse ensanglanté, son harnois fendu de moitié au niveau de son bassin. Dans une guerre, il n'y a pas de héros. Il y a seulement des hommes qui se battent pour les ordres qu'on leurs donnent. Ce n'est pas du théâtre avec l'idéal de mourir l'épée à la main, hurlant une phrase restant dans les mémoires. Non, vous mourrez le plus souvent, agonisant, sans avoir pu dire un dernier mot. Malgré tout ce que vous avez vécu, votre expérience, votre passé, votre présent, plus rien de cela ne prend de sens. Voilà ce qu'est la guerre. Des hommes anonymes, mourant bien souvent pour des causes qui ne sont pas la leurs.
Après avoir ramener le corps de mon frère au camp, demandant à ce qu'on le lave et qu'on lui mette sa tenue d'apparat, je pris la route de ma maison, cela faisait plus d'un mois que je ne l'avais pas prise, mes larmes brulaient mes yeux, mon casque m'étouffait, mes muscles m'abandonnaient. Mais je restais droit, avançant.
Une fois le portail du retour pris, je marcha dans les rues du Promontoire, je ne voulais pas aller prié, je ne voulais pas mangé. Je voulais juste rentré, sur la route, je sentis quelque chose s'écraser contre mon heaume, une balle ? On tentait à présent de m'achever ? Peu de temps après, j'eus la réponse, du jaune d'oeuf dégoulina sur ma visière, et une voix de femme retenti, hurlant et insultant la maison que je servais. Je resta là, sans bougeait, mes pensées revenant peu à peu. Me voilà seul à présent, mon meilleur ami décédé loin de sa patrie, loin des notre. Nous avions donné vingt sept de nos frères, nous avions donné notre sang et nos larmes, pour une terre qui n'était pas la notre, et la première chose qui se passa au retour de cet enfer, fut un oeuf jeté. Je retira lentement mon heaume, levant les yeux sur le ciel assombri par la nuit, et une question traversa mes pensées.




Cela en valait il la peine ?



Lieutenant Ichiro Hatano.



(Je m'excuse des fautes, j'ai la mauvaise habitude de ne jamais me relire)

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Plage de sang et de sable

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